Je suis dans le troisième train. De Mannheim à Berlin. Je n'écris pas. Depuis le début, je veux écrire sur ce lieu, sur sa chaleur, sur sa convivialité. Je veux écrire tout. Tout décrire. Comment ? Par quoi commencer ? L'idée de cette place ? Un café où chacun peut venir, apposer sa pierre à l'édifice comme les quatre fondateurs qui ont construit cet espace : galerie, salon de thé, salle de bain, chambre noire. Dès sa création, cet endroit avait rencontré des compagnons de route qui y ont trouvé leur place, accueillant les nouveaux-venus. Des aventures parallèles ont ici débuté, des amitiés, et des amours.
Je suis à Mannheim. Arrêt de quelques heures au cœur de la nuit. Un bout de voyage avec un des quatre fondateurs. Ces trois mousquetaires ont construit, collecté du matériel pour créer le mobilier. Puis, une fois le café lancé, ils avaient fait la publicité. C'est comme cela, qu'un soir d'été je les avais rencontré : « Un workshop de musique électronique ? Gratuit ? Bien sûr, je viens ! ». Très régulièrement, j'y suis revenue, rencontrant de nouvelles personnes, toutes plus époustouflantes les unes que les autres.
Je suis dans le deuxième train. De Paris à Mannheim. Je pense à ce café où j'ai l'habitude d'aller. Il suffit de se laisser tomber sur les canapés : on se sent chez soi. Arrivée seule ou accompagnée, je suis interpelée : Hey ! Céline ! Wie geht's ? Et chaque fois, de nouvelles rencontres, de longues discussions jusqu'au lever du jour, de nouvelles chorégraphies réinventent cet instant où je pousse la porte.
Je suis à Paris. Quelques heures à passer devant la gare de l'Est. Il ferait presque chaud si l'on compare à cet hiver rigoureux qui attend à Berlin. Je suis dans ce bar PMU. En transition. J'écris mais je recommencerai de nouveau, encore et encore, ne parvenant pas à trouver les mots pour décrire mes amis que je rencontrerai pour le changement d'année.
Je suis dans le premier train celui qui va à Paris. Je dors. Mais je pense à ce café, au chemin pour y aller. Descendre avec le tramway 10 à Bersarinplatz. La place des salamandres. Faire un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre. Vous êtes à Rigaerstrasse. Laissez la librairie, le spätkauf. Vous êtes au 105. Poussez la porte.
La buée envahit mes lunettes.
Hey Céline !
Je suis arrivée.
Je suis à Mannheim. Arrêt de quelques heures au cœur de la nuit. Un bout de voyage avec un des quatre fondateurs. Ces trois mousquetaires ont construit, collecté du matériel pour créer le mobilier. Puis, une fois le café lancé, ils avaient fait la publicité. C'est comme cela, qu'un soir d'été je les avais rencontré : « Un workshop de musique électronique ? Gratuit ? Bien sûr, je viens ! ». Très régulièrement, j'y suis revenue, rencontrant de nouvelles personnes, toutes plus époustouflantes les unes que les autres.
Je suis dans le deuxième train. De Paris à Mannheim. Je pense à ce café où j'ai l'habitude d'aller. Il suffit de se laisser tomber sur les canapés : on se sent chez soi. Arrivée seule ou accompagnée, je suis interpelée : Hey ! Céline ! Wie geht's ? Et chaque fois, de nouvelles rencontres, de longues discussions jusqu'au lever du jour, de nouvelles chorégraphies réinventent cet instant où je pousse la porte.
Je suis à Paris. Quelques heures à passer devant la gare de l'Est. Il ferait presque chaud si l'on compare à cet hiver rigoureux qui attend à Berlin. Je suis dans ce bar PMU. En transition. J'écris mais je recommencerai de nouveau, encore et encore, ne parvenant pas à trouver les mots pour décrire mes amis que je rencontrerai pour le changement d'année.
Je suis dans le premier train celui qui va à Paris. Je dors. Mais je pense à ce café, au chemin pour y aller. Descendre avec le tramway 10 à Bersarinplatz. La place des salamandres. Faire un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre. Vous êtes à Rigaerstrasse. Laissez la librairie, le spätkauf. Vous êtes au 105. Poussez la porte.
La buée envahit mes lunettes.
Hey Céline !
Je suis arrivée.
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons.
Hallo ! Céline, wie geht's ?
RépondreSupprimerC'est toujours aussi délicieux de te lire, ça coule comme une source vive et ça chante à mon oreille. à bientôt.
Küsse ;)
Hallo Loran !
RépondreSupprimerEs geht mir gut !
Merci pour ton message !! Quelle rapidité !
A bientôt,
Céline